Tout ce qui vous intéresse, c'est l'essence !
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi C'est fini maintenant.
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi Oui !
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi C'est vrai !
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi Merci pour ces rappels !
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi Très juste !
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi Hors sujet !
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi Le projet de loi dont notre assemblée est saisie est avant tout un texte technique, rédigé dans une forme dont la commission des affaires étrangères est coutumière puisqu'il s'inspire des clauses classiques qui jalonnent les accords de sécurité signés par la France avec ses partenaires. Il porte néanmoins sur un objet parfaitement délimité. Aussi les termes de cet accord prendront-ils fin à l'issue de la compétition, plus précisément au 30 juin 2023. Bien que cet accord porte essentiellement sur un partenariat technique, nous n'avons pas cherché, hier matin, lors de nos échanges en commission, à éluder certains débats. Nous avons ainsi abordé les ...
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi …devrait être compensé par le recours à des paquebots de croisière et à des structures modulaires. Les forces de sécurité locales, en nombre limité et ne bénéficiant pas de l'expérience liée à ce type d'événements, seront donc confrontées à de nombreux défis – gestion de la menace terroriste, hooliganisme, mouvements de foule ou encore cyberattaques – ainsi qu'à certaines pratiques qu'elles n'ont pas l'habitude de gérer, telles que la contrefaçon ou la consommation d'alcool. Dans la perspective de l'accueil de ce grand rendez-vous populaire – pour mémoire, la décision de la FIFA remonte à 2010 –, le Qatar a souhaité prioritairement ...
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi Dans ce cadre, l'ambition française n'est pas de déployer en grand nombre des unités constituées, mais d'apporter une expertise technique et un appui opérationnel sur le haut du spectre de la menace, et ce auprès d'un partenaire peu préparé à la gestion de telles crises. Le Qatar a ainsi officiellement sollicité de la France l'aide d'environ 220 experts et pourrait exprimer, dans les prochaines semaines, des besoins complémentaires, à l'issue notamment d'un exercice final qui sera mené à Doha en octobre 2022.
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi Je tiens à souligner que ce partenariat constituera une occasion majeure pour la préparation de nos forces de sécurité à la veille de compétitions sportives qui se dérouleront prochainement sur notre territoire, qu'il s'agisse de la Coupe du monde de rugby en 2023 ou des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024. Lors des auditions que j'ai menées dans le cadre de la préparation de ce rapport, nos forces de sécurité ont insisté sur l'importance du retour d'expérience à l'issue de l'événement. La prochaine édition de la Coupe du monde de football se révélera riche en enseignements puisqu'elle se déroulera dans le pays le plus connecté du monde et ...
Amélia Lakrafi, rapporteure de la commission des affaires étrangères
Amélia Lakrafi …de contribuer par son expertise à ce que l'une des célébrations sportives les plus populaires du monde se déroule dans les meilleures conditions. Pour toutes ces raisons, j'invite l'Assemblée nationale à voter en faveur de l'approbation de cet accord prévoyant un partenariat ciblé, et limité dans le temps, pour la sécurisation de la prochaine Coupe du monde de football.
Et Marine Le Pen ?
Il était temps !
Excellent !
Je le retire. Je vais suivre le cheminement du texte et j'informerai nos compatriotes résidant à l'étranger. Je vous remercie en leur nom, particulièrement ceux qui vivent dans des pays difficiles – au hasard, l'Iran. Je pense que ce dispositif leur servira.
C'est évident !
Quelle indécence !
C'est faux, archifaux !
Comme les violences conjugales ne s'arrêtent malheureusement pas à la frontière, je souhaite, par cet amendement, préciser le périmètre d'application du dispositif prévu à l'article 6. J'en profite d'ailleurs pour vous remercier à nouveau, monsieur le ministre, pour cette révolution numérique aussi utile qu'attendue.
Je salue le travail effectué par le rapporteur, mon collègue Sylvain Maillard, qui permet d'appréhender de manière complète le contenu et les enjeux de ces deux conventions qu'il nous est demandé d'approuver. Plusieurs orateurs l'ont rappelé, il existe déjà une convention de coopération judiciaire entre la France et le Sénégal. Toutefois, celle-ci date de 1974 ; conclue il y a quarante-neuf ans, elle n'est plus en mesure de donner totalement satisfaction. En effet, l'environnement géopolitique, les menaces auxquelles nous sommes confrontés, les moyens techniques et les exigences en matière d'efficacité judiciaire ont radicalement évolué. L'environnement ...
C'est une honte !
Autant d'occasions pour la représentation nationale d'affirmer encore et encore son soutien au gouvernement d'Élisabeth Borne, car, rappelons-le, toutes ont été rejetées.
Autant d'échecs pour l'extrême droite et pour l'extrême gauche
qui, malgré leur volonté de faire œuvre commune, ne parviennent pas à constituer une majorité alternative.
Une fois de plus, la majorité est réunie pour y faire face. Une fois de plus, le Gouvernement obtiendra la confiance de l'Assemblée nationale et poursuivra son action en faveur des Français.
Une fois de plus, le Rassemblement national et la NUPES uniront leurs voix…
En ce qui me concerne, j'ai toujours reconnu et respecté le rôle de l'opposition.
Vous voulez faire de l'Assemblée nationale un lieu où l'on ne légifère plus.
Vous voulez en faire une vitrine pour vos coups d'éclat. Au-delà de ce spectacle qui, personnellement, me désole, quelle est la réalité de votre bilan parlementaire ? À ma droite siègent les députés du Rassemblement national.
La devanture a changé, mais le fonds de commerce est le même. Ils se veulent respectables et font tout pour le paraître, mais les vieilles postures idéologiques ont bel et bien perduré.
Banalisation des invectives xénophobes, remise en cause de la science et de l'engagement des soignants vaccinés,…
…allégeance compromettante à une puissance étrangère,…
…pleinement révélée par la commission d'enquête dont il a lui-même sollicité la création : voilà le sombre héritage que le groupe de Marine Le Pen veut laisser à l'Assemblée nationale.
…et les idées reçues délétères que vous répandez. Je suis fière de le dire aujourd'hui, en tant que députée française qui aime ardemment la nation : croyez bien que j'aurai sans cesse à cœur de vous faire barrage, comme le reste de mon groupe politique.
De l'autre côté de l'hémicycle se trouve l'improbable union des gauches.
Une somme de désaccords fondamentaux peut donner lieu à une victoire électorale, mais jamais à l'émergence d'une vision commune pour la France. D'ailleurs, la NUPES n'a émis aucune proposition tangible qui permettrait à notre pays de relever les défis auxquels il fait face.
Les divergences sur les sujets les plus structurants sont bien trop profondes : aucune convergence sur l'Europe, sur la politique énergétique ou encore sur la stratégie économique. En réalité, vous n'êtes d'accord sur rien.
Chacun, qu'il se soit trouvé dans l'hémicycle ou en dehors, a été témoin en février de votre volonté de faire obstruction aux débats portant sur la réforme des retraites. Ceux qui ont suivi, il y a deux semaines, l'examen en commission de la proposition de loi de notre collègue Charles de Courson ont pu constater votre attitude outrancière et vos manœuvres désespérées : déni de vote sur le rejet de l'abrogation de la réforme, dépôt à la va-vite de centaines de sous-amendements, retrait d'une partie du texte par le rapporteur lui-même.
Votre volonté d'obstruction et de chaos est manifeste. Tout cela, en plus de n'être pas sérieux, contribue à abîmer l'image de notre assemblée, que vous avez déjà bien écornée depuis douze mois. C'est ici que je veux souligner notre différence fondamentale. L'engagement des députés de la majorité ne procède pas de leur ambition personnelle ,…
Ainsi, la récente réforme de notre système de retraite n'a pas été effectuée par caprice ni par désir de popularité,…
…mais parce qu'elle était nécessaire. C'est notre devoir envers les générations futures que de garantir leur droit à la retraite.
Vos tactiques politiques ne font qu'accentuer l'importance de notre travail et le besoin de rester concentrés sur nos missions. Ce gouvernement a fait preuve de résilience face à de très nombreux défis. À cet égard, je salue la solidité et la détermination de notre Première ministre.
Nous avons eu le courage d'engager des réformes nécessaires, même si elles étaient parfois impopulaires. Nous avons travaillé en nous souciant du long terme, afin de trouver un équilibre entre la justice sociale…
…et la responsabilité financière. Dans ces temps incertains, nous avons besoin de stabilité, d'un leadership fort…
Il semble que l'enthousiasme de certains pour l'échec ait surpassé leur bon sens politique.